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> Partie - Fondements des États démocratiques
- Introduction - Partie - Fondements des États démocratiques > Chapitre - Formule de gouvernement, “électorale & juridique”
- Introduction - Chapitre - Formule de gouvernement, « électorale & juridique » > Section - Cultures et socialisations politiques
- Segment - L’idéologie politique : aveuglement et domination
- Segment - La culture civique : l’enquête de Gabriel Almond et Sidney Verba et ses faiblesses > Sous-section - Les tendances de la socialisation politique
- Segment - Perceptions de l’univers politique par les enfants
- Segment - Agents et milieux de socialisation initiale
- Segment - L’influence des médias
- Segment - Transition > Section - « Qu’est-ce que la démocratie ? » : valeurs et caractérisations de la démocratie
- Introduction - Sous-section - L’identification comparative d’un régime : la démocratie libérale
- Segment - Les typologies de formes de gouvernement et le rapport aux valeurs
- Segment - L’identification contemporaine des formes de gouvernement : totalitaire, autoritaire, démocratique > Sous-section - Quelques consensus contemporains sur le « bon gouvernement »
- Segment - Séparation des pouvoirs (checks and balances)
- Segment - Gouvernement représentatif (nation assemblée) > Section - Légitimation politique
- Segment - La légitimité traditionnelle
- Segment - La légitimité charismatique
- Segment - La légitimité légale-rationnelle
- Segment - Conclusion > Sous-section - Sens et actions de légitimation politique
- Segment - L’image de dirigeants aux qualités exceptionnelles
- Segment - L’image d’un pouvoir accordé à des valeurs > Sous-section - L’érosion et le changement de légitimité
- Segment - La production de formules de gouvernement alternatives
- Segment - De l’écart accru entre les satisfactions escomptées et reçues aux révolutions > Chapitre - Configuration libérale « société civile et État »
- Introduction - Chapitre - Configuration libérale « société civile et État » > Section - Direction centrale institutionnalisée (anthropologie)
- Introduction - Section - Direction centrale institutionnalisée (anthropologie) > Sous-section - Spécialisation de la direction et professionalisation politique
- Segment - Spécialisation de la direction et professionnalisation politique > Sous-section - Centralisation de l’État-nation
- Segment - Centralisation de l’État-nation > Sous-section - Institutionnalisation : droit et bureaucratie
- Segment - Institutionnalisation : droit et bureaucratie > Section - Dominations sociales et limitations libérales de l’État
- Segment - Séparation des compétences et asymétrie des pouvoirs
- Segment - Différenciation des représentants symboliques et osmose des dirigeants
- Segment - Regards croisés sur les activités de gouvernement et dépendance des contrôleurs > Section - Une société civile (plus ou moins) liée à l’État
- Segment - Polysémie du concept de société civile
- Segment - Typologies comparatives de relations État / société > Sous-section - Diversité des groupes sociaux
- Segment - Caractéristiques, origines et fonctions des partis
- Segment - Groupes de pression et encadrement étatique
- Segment - Groupes d’intérêt(s) > Sous-section - Espaces privés et publics de communication
- Segment - Constructions historiques d’espaces de communication
- Segment - Sociologies de la construction sociale des problèmes publics
- Segment - Déconstruction de l’« opinion publique » selon les sondages > Chapitre - Dynamiques globales des oligarchies-pluralistes
- Segment - Le contexte social et institutionnel de la lutte électorale
- Segment - L’analyse des comportements des électeurs > Sous-section - Luttes sectorielles des coalitions de convictions
- Segment - Modèle des coalitions de convictions
- Segment - Utilisations diachronique et synchronique du modèle > Sous-section - Protestations et mobilisations sociales
- Introduction - Sous-section - Protestations et mobilisations sociales
- Segment - Les conditions d’une mobilisation collective
- Segment - Les transformations de l’action collective > Sous-section - Classes sociales et mouvements sociaux
- Segment - Démocratie représentative et distorsions globales de représentation
- Segment - Effets globaux de résurgence et mobilisations populaires > Section - La dimension oligarchique et collusive
- Segment - La faible participation politique des citoyens
- Segment - L’autonomie relative des représentants
- Segment - La clôture et l’imbrication des milieux dirigeants
- Segment - Le secret politique (anthropologie politique du secret, règles de secret et confidentialité) > Sous-section - Technocratisation et « néo-corporatisme »
- Segment - Les mutations du corporatisme
- Segment - Le phénomène technocratique > Sous-section - Formes de corruption politique
- Segment - Définitions et typologies des formes de corruption politique
- Segment - Les variations du phénomène et de ses perceptions sociales
- Segment - La corruption entre déviance et système > Annexes
- Plans de cours
- Plan de TD de L1 Droit (32h) - Droit constitutionnel
- Plan de cours de L1 Droit (36h) - Introduction à la science politique
> Sous section - Idéologies et cultures
> Sous-section - L’identification comparative d’un régime : la démocratie libérale
> Sous-section - Les types de légitimité
> Sous-section - Formes et faiblesses des limitations juridiques de l’État
> Sous-section - Autorégulations sociétales et régulations étatiques
> Section - La dimension compétitive et conflictuelle
> Sous-section - Compétitions territoriales interpartisanes et électorales
> Sous-section - Le « fait oligarchique »
> Plans de cours
- Partie - Fondements des États démocratiques
- Chapitre - Configuration libérale « société civile et État »
- Section - Dominations sociales et limitations libérales de l’État
L’État démocratique libéral se construit, dans l’histoire européenne et américaine, à partir d’oppositions à l’absolutisme monarchique des XVIIe et XVIIIe siècles. Les révolutions britanniques, françaises et américaines du XVIIIe siècle marquent un tournant majeur dans l’évolution historique de la configuration libérale de relations « société et État » mais aussi la théorisation du Rechtsstaat. Les révolutions, les mouvements d’indépendance ainsi que l’activité des doctrinaires produisent des idéologies et des mythes politiques, constitutifs de la formule de gouvernement, mais produisent aussi des transformations profondes dans l’économie générale des relations symboliques, sociales et économiques. Face à des appareils administratifs d’État devenus tout puissant et dominés par des groupes sociaux particuliers (familles régnantes, aristocraties, propriétaires de terrains, bureaucraties…) (Cf. Sous-section - Les dominations sociales sur et par l’État), les efforts collectifs ont porté principalement sur la limitation des pouvoirs s’exerçant par l’État qui apparaît comme la cause première, peut-être à tort, de la domination politique. Ils aboutissent à des combinaisons variables de séparation des champs de compétences institutionnalisées, de différenciation synchronique et diachronique des représentations symboliques et des dispositifs de regards croisés entre les activités publiques des diverses catégories de dirigeants. Mais ces dispositifs ont une portée limitée à cause d’autres phénomènes sociaux qui les contredisent respectivement : l’asymétrie des pouvoirs qui se construit de manière historique, l’osmose des classes politiques dirigeantes et les dépendances des contrôles réciproques (Cf. Sous-section - Formes et faiblesses des limitations juridiques de l’État).
- Sous-section - Formes et faiblesses des limitations juridiques de l’État
Segment - Séparation des compétences et asymétrie des pouvoirs
17 octobre 2015
B. À rédiger